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1. |
Les heures en avalanche
04:38
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Figée comme un musée
Les pieds et les poings liés
Je me repose une nuit sur deux
La neuvaine enragée
Les corps étrangers
Je garde la tête hors de l'eau
Les heures en avalanche
Les peurs en arme blanche
Qui rendent fous
Je brise mes phalanges
À cogner sur les planches
Mais je reste debout
La mémoire chavirée
La peine à couteaux tirés
La poussière envahit les lieux
Je ferme la porte à clé
Je descends l'escalier
Mon sang se reforme peu à peu
Les heures en avalanche
Les peurs en arme blanche
Qui rendent fous
Je brise mes phalanges
À cogner sur les planches
Mais je reste debout
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2. |
Quelque chose de beau
05:23
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Je tais chacun de mes bruits
Je supporte le silence
J'ai le sommeil maudit
Les rêves en interférence
Comme un phare imprécis
Je manque parfois de nuances
Alors j'efface ce que je suis
Et je recommence
Et je pars encore
Je refais le tour, je refais le tour
La nuit, dehors
Je refais le tour, je refais le tour
De mes corridors
Je refais le tour, je refais le tour
Pour un jour trouver
Quelque chose de beau
Je me donne peu de répit
Et cultive la distance
J'ai les épaules engourdies
Sous le poids de la méfiance
J'aime ce qui reste petit
Je déteste l'arrogance
Mais ici tout se contredit
Mes idées sont en latence
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3. |
Les noeuds
03:46
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Le bien se faufile sous les mensonges
Il faut bien croire une fois
On a tant à dire, peu de secondes
Mais je ne t'attendrai pas
Car si tout pesait lourd avant
Tous les noeuds se dénouent lentement
Malgré les apparences, peu de vérité
Pourtant je ne t'en veux pas
Parfois la distance se compte en années
L'amour n'est pas où l'on croit
Mais si tout pesait lourd avant
Tous les noeuds se dénouent maintenant
Même si tout pesait lourd avant
Je recouds tous les fils autrement
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4. |
La maison orpheline
02:52
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Quelques cendres fument encore
Sous la poussière, à mon chevet
Dans la nuit qui s'évapore
Je t'attends, et tu le sais
Ma maison est orpheline
Des mots qui auraient tout changé
Je monte la garde à mains nues
Espérant que tu nous vois
Mais sous la charpente dévêtue
Tu sembles trop à l'étroit
Ma maison est orpheline
Depuis que tu l'as désertée
Entre l'échelle et le toit
La lumière au bout des doigts
Ma volée de bois vert dans le silence
Porte encore à bout de bras
Ce que j'espérais de toi
Mais tout va brûler...
Puisque rien ne cicatrise
Je ralentis la cadence
Retire ma dernière balise
Résiliée à ton absence
Ma maison meurt orpheline
De tes mots qui auraient tout changé
Entre l'échelle et le toit
La lumière au bout des doigts
Ma volée de bois vert dans le silence
A porté à bout de bras
Ce que j'espérais de toi
Mais j'ai tout brûlé
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5. |
Sommeil pesant
03:18
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L'automne revient
les herbes rouges aux aurores
Là d'où je viens
Il pleut des heures sur mes efforts
Les courants d'air
couvrent l'espace et traversent tout
Je ne souhaite rien
Sinon un regard posé sur moi
Un verre de vin
La nuit qui m'assèche la voix
Dehors se tait
sur les ombres qui gardent leurs distances
J'ai le sommeil pesant pendu à mon cou
Entre mes draps brûlants, je me dissous
Je prends dans mes mains
Chacune des pierres qui retombent
Lancées en vain
La guerre de tranchée dans la pénombre
L'ennui m'éteint
Entre mes doigts il ne reste rien
J'ai le sommeil pesant pendu à mon cou
Entre mes draps brûlants, je me dissous
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6. |
Entre deux années
02:57
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Chaque détour
Chaque nuit inspirée
La lumière sur la peau, l’été
Tous les amours
Et la vie exaucée
Dans un trait gravé
Entre deux années
Mais si je tardais un peu
Pour bâtir un toit
Et rester chez moi
Le temps d’aimer le doux, le précieux
Ta main sur mon bras
Pour tout ce qui viendra
Avant que le froid se pose
Des traces de pas
Que je laisserai là
Un regret ou deux
Te serrer près du feu
Les bras tendus
Ce à quoi j’aurai cru
Dans ce trait gravé
Entre deux années
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7. |
Jusqu'à décembre
04:46
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Ton regard
Ta voix sur moi
Tu m'appelles
Une autre fois
Un cri perdu
Un malentendu
Tu me parles
Je n'entends pas
Me dis que tu m'aimes
Je n'ai rien contre toi
Mais je n'y crois plus
Je chasse novembre
Je suis lassée de toi
Je suis lassée de tout
Qu'importe où je regarde
Tes contours restent flous
À mon corps défendant
Je recule doucement
Il faut bien partir
S'il-te-plaît
Reste loin
Mon coeur est sourd
Et ça ne sert à rien
Je passe mon tour
Même si c'est gris partout
Je reste ici
Je me tiens loin des fous
J'étire les jours
Jusqu'à décembre
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8. |
Dans ma paume
04:26
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Au revers des coups
Reviennent les malheureux
Tes remous
Tes phares éteints perdus au milieu
Des marées et des courants
Qui bercent la surface
Des eaux qui m'éloignent
Si tu veux
Va traverser l'hiver à la nage
Comme un feu
Comme un défi perdu au tirage des adieux
À ravaler tous les écrits des pages
Sans rayer nos voeux
Le temps creux
Avale souvent les heures, les images
Si je peux
Je renverserai l'aiguille au passage
Comme un jeu
Je t'allongerai doucement dans ma paume
Pour t'endormir un peu
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9. |
Lumières
03:42
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On a compris trop tard qu'il fallait se taire
Rester au départ en retardataires
Garder la voix ancrée au fond des rivières
Même si on court à semer les lumières
À bâtir des tours aux vues incendiaires
Jamais l'amour ne saura s'y faire
Jamais
On a l'écharde au coeur à craindre les sous-bois
Les grands orateurs et les premières fois
Les enfants resteront à l'orphelinat
Même si on court à semer les lumières
À bâtir des tours aux vues incendiaires
Jamais l'amour ne saura s'y faire
Jamais
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10. |
Sous les corbeaux
04:21
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Dans le silence enneigé
Les voix ne font que passer
On m'a déjà déshabillée
Mais rien ne presse
Tant qu'il me reste à respirer
Le temps avant les adieux
Pendant que tu pleures un peu
J'ai peine à fermer les yeux
J'ai peur du noir
Si je m'égare, sauras-tu me retrouver?
S'il me reste encore une heure
Avant la fin des couleurs
Par les chansons en écho
Je sens la pluie
Mon corps se plie sous les corbeaux
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11. |
Ici, la nuit
03:37
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Mon coeur qui s'interrompt
Ta voix dans mes mains
Tout recevoir de front
Sentir la fin
De nouveau, ici, la nuit
Tout est silencieux
Des milliers d'éclats de vie abattus
Par un seul coup de feu
Et quand le calme revient, il pleut
M'as-tu seulement aimée?
Parfois, je doute
Car chaque promesse énoncée
S'est lentement dissoute
De nouveau, ici, la nuit
Je repense à nous
Tes départs et tes silences, tes retours
Au creux de mes bras
Et encore pour quelque temps
M'en vouloir pour ça...
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Catherine Durand Montréal, Québec
Jeune vétérante de la chanson québécoise, Catherine Durand peut à bien des égards être considérée parmi les plus importantes défricheuses ayant pavé la voie à la réjouissante déferlante de jeunes auteures-compositrices folk à la signature singulière observable depuis quelques années au Québec. ... more
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